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La Serbie, ici, n’est pas vraiment légitime. « Imaginez un pays dans lequel l’Etat doit garder ses propres stèles… », se consterne Jonuz Musliu, le président du Conseil national albanais. Son rôle : représenter la minorité en Serbie. Dans les faits, son influence à Belgrade est dérisoire. « La Serbie continue d’étouffer et de marginaliser les Albanais. Ils voudraient que nous quittions le territoire », poursuit cet ancien membre de l’UÇPMB, qui milite pour le rattachement de la vallée avec le Kosovo. Le manque d’espoir, prévient-il, « pourrait rendre la violence à nouveau incontournable». «Avec la militarisation de la région, nous avons déjà l’impression d’être en situation de guerre». L’homme ne fait pas dans la demi mesure.

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